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©2007 Michel EMBARECK.
Accueil On tour L'Auteur Chroniques

DERNIERES PARUTIONS



TROIS CARTOUCHES POUR LA SAINT-INNOCENT

Michel Embareck
Mars 2021
Editions de l'Archipel

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En 2014, un étudiant en lettres de la Sorbonne a rédigé un mémoire sur « le métier d'écrivain » en interrogeant Jean-Philippe Toussaint, David Foenkinos, Bernard Grandjean et Michel Embareck. Une occasion pour ce dernier d'expliquer son travail.


Entretien avec Michel Embareck,
journaliste et écrivain français


Lundi 15 avril (Odéon) de 12h à 14h30

Michel Embareck a une soixantaine d'années, il a d'abord été journaliste musical, de 1974 à 1983, au magazine Best, figure incontournable du rock et principal rival de Rock&Folk dans les années 80, il a été chef des informations de ce magazine, puis s'est retiré pour devenir responsable des faits divers dans un quotidien, ce qui l'a poussé un jour à écrire des polars dans la collection « Série noire ». Avant cela, il a participé aux premiers romans de la maison d'édition Autrement, puis s'est vu offrir une colonne dans Libération où il s'amuse à écrire des papiers littéraires sur le rugby. Depuis, il continue d'écrire sur différents thèmes, des nouvelles aux romans, il a publié en 2011 Rock en vrac, sur ces années « à faire le con, mais à bien s'amuser » où il a pu croiser Gainsbourg, les Clash, Bo Diddley ou Angus Young.
J'ai rencontré Michel Embareck au détour d'un café dans le sixième arrondissement, où il m'a accueilli avec le sourire aux lèvres, la barbe grisonnante et la clope au bec. Je le rejoins, allume une cigarette aussi, et démarre une discussion qui, s'en m'en rendre compte, colle assez avec les questions que j'imaginais. Je m'y réfère cependant à plusieurs moment, me forçant à suivre une ligne directrice pour cette rencontre qui m'aurait autant plu s'il n'y avait aucun dossier à remplir. L'échange s'installe alors rapidement, alternant vouvoiement et « de toute façon, ça on s'en branle » face à cet auteur qui, heureusement, me met assez rapidement à l'aise – vu la façon dont lui l'était, j'ai du m'adapter.

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"Trouvailles Stylistiques, aversion pour la morale : un roman noir jubilatoire"
Rolling Stone

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Marianne
Alain Léauthier


Le romancier Michel Embareck réinterprète l'affaire Jacqueline Sauvage. Car, lui qui a pratiqué le fait divers dans la presse régionale n'a guère été convaincu par l'histoire qui nou a été contée...

A L'INNOCENTE, LES MAINS PLEINES... DE SANG ?

Ne réveillez pas un fait-diversier à la retraite. Ne l’entretenez pas de l’affaire Jacqueline Sauvage, pardon, de l’affaire dite de « la Ravajou », fromagère sur les marchés ayant envoyé son mari ad patres de trois balles dans le dos. Bonne gâchette, la Ravajou, et sacrée dure à cuire : acariâtre, autoritaire, en quête de forte reconnaissance sociale. En somme, pas exactement une faible créature sous emprise. Les enquêteurs ont investigué sur son geste, puis, par deux fois, des jurés populaires l’ont déclarée coupable d’avoir froidement descendu le père de ses enfants.

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SON DU MONDE
Christian Larrède


À L’INNOCENTE LES MAINS PLEINES

Jeanne Moreau (la vraie, pas l’actrice), septuagénaire récemment élargie d’une peine de prison de deux années pour le meurtre de son mari, qu’elle accuse de violences conjugales et d’attouchements incestueux sur la personne de deux de ses filles, a bénéficié du soutien indéfectible des réseaux sociaux et du Tout-Paris, et d’une grâce partielle puis totale du Président de la République. Pour son 24ème livre, Michel Embareck, ancien journaliste à Best puis localier, tente d’ouvrir, grâce à l’opiniâtreté d’un double en écriture, d’autres portes vers la vérité. Et si ce qui précède vous rappelle l’affaire Jacqueline Sauvage, vous n’avez pas tout à fait tort.

Les premières pages de votre roman exsudent une profonde nostalgie. Votre héros, Franck (Madame Bovary ?) Wagner, journaliste fait-diversier à la retraite et veuf inconsolable, ne comprend plus vraiment le monde dans lequel il s’ébroue, à commencer par ce qu’est devenu son métier…

La place d’un journaliste est dans la rue pas au bureau pour y surveiller les réseaux sociaux comme c’est désormais trop souvent le cas. Le journalisme demande du temps, du temps pour se renseigner, du temps pour rédiger, donc de l’argent pour les patrons de presse. Le journalisme de presse écrite c’est tout le contraire de l’instantanéité. Je suis sidéré de voir qu’on s’extasie aujourd’hui sur certains reportages parus dans la presse nationale alors que c’est juste du bon boulot de localier comme on l’exerçait jusqu’au milieu des années 90. Aller sur le terrain, regarder, écouter, poser des questions en se gelant le cul aux bords des champs ou des ronds-points. Je ne parle même pas d’investigation qui demande des jours et des jours de travail sans certitude de résultat. En fait, là aussi il faut suivre les sous. Les journalistes putes à clic à qui on demande surtout de nourrir le site internet du journal ne sont rien d’autre que des appeaux à publicité.
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130 livres.com
Antoine Faure


On l'aura compris : Trois cartouches pour la Saint-Innocent relève plus du baroud d'honneur que du remède à notre époque, mais son panache indiscutable aidera certainement à mieux la faire glisser.

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podCloud.fr
Hagler


La scène se passe à Roche-Les-Eaux, joyau thermal du désert français du milieu-mais-un-peu-à-gauche-sur-la-carte. Jeanne Moreau - rien à voir avec l'actrice - traverse le centre-ville pittoresque pour attraper le journal chez un marchand qu’on décrochera quelques minutes plus tard au couteau à pain du lustre auquel il s'est pendu. Désespérance provinciale ordinaire. Franck Wagner, contemporain de Jeanne et vieux routier des pages Justice d'une presse quotidienne régionale qui le « payait pour violer le secret de l’instruction », aujourd'hui à la retraite, a garé son camping car dans les environs. ll la détronche par hasard au comice agricole septennal que le monde entier envie à Roche-Les-Eaux ; soucieuse de son anonymat, l'intéressée s’en aperçoit et lui joue un fameux tour de cochon....

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Babelio



Avec ce roman noir aux faux airs de contre-enquête, Michel Embareck réaffirme son goût pour le politiquement incorrect et les trouvailles de style.


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Babelio



Avec ce roman noir aux faux airs de contre-enquête, Michel Embareck réaffirme son goût pour le politiquement incorrect et les trouvailles de style.

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Delph la Bibliovore


Michel Embareck se moque du politiquement correct dans « Trois cartouches pour la Saint-Innocent ». Il ne prend pas de gants pour dénoncer les stéréotypes qui accablent notre époque.

Ses personnages sont justement la base de l'histoire. Jeanne Moreau, une criminelle septuagénaire, et un ancien journaliste des faits divers sont les deux piliers d'une intrigue mêlant le tragique et la légèreté. Michel Embareck sait très bien décrire les êtres et les lieux pour nous faire entrer dans des univers multiples. Il parvient à faire le portrait d'un personnage et d'une époque en quelques lignes à l'aide de mots ou d'expressions parfaitement adaptés.
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boojum.fr
Loïc Di Stefano


un roman noir hommage

Michel Embareck a une écriture qui fraternise avec son lecteur, à coup d’expressions joyeuses et truculentes comme aurait pu en proposer Audiard (« Ils coûtent les yeux d’la peau des fesses » ; « Du côté de la combe, un pic-vert en plein boulot poinçonne le silence avec un acharnement métonymique. »). Cette nostalgie est toute incarnée par le personnage de Wargner, qui porte certaines des vérités de l’auteur (il faut toujours suivre l’argent), certaines de ses vilaines fréquentations (la migraine) et raconte un métier comme on n’en fait plus, et les méthodes les plus habiles pour obtenir l’information sans gruger, en respectant sa source. Une façon de faire à la papa, qui se perd parce que tout doit aller trop vite.
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rainfolk.com
Bernie



La vérité n’est pas toujours celle que vous croyez…

Voici un roman noir dont la lecture m’a totalement passionnée.

L’histoire est basée sur une part d'enquête sur la base des documents que peut se procurer un journaliste et de rencontres avec des sources « proches du dossier », comme on dit.

« Ce fait divers a surtout été le point de départ pour imaginer une intrigue et façonner un personnage de fiction. Il y a donc des choses inventées mais vraisemblables. L'essence d'une fiction est de sembler vraie… » nous explique Michel Embareck.

Le fil rouge de l’enquête du journaliste est l’argent. Il faut toujours suivre les sous ! Une marotte d'ancien fait-diversier qui amène des rencontres qui font toutes avancer l’histoire. Petit à petit le puzzle se refait.

Avec un vocabulaire imagé et parlant, l’auteur capte totalement le lecteur. Par exemple, je vous citer les références au président Narko Karcher, et le président Corrèze, tout est vraisemblable.

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CAROLIVRE

Ce roman n’est pas un polar ni un thriller. Je le classerai plutôt dans la catégorie de l’enquête judiciaire puisque Wagner va explorer un angle mort de l’affaire « Jeanne Moreau ». Interrogeant tour à tour anciens avocats, partie civile, famille, Wagner se rend compte que Jeanne Moreau cache de nombreux secrets et que sa condamnation est pleine de zones d’ombre. Il faut donc aimer ce genre de roman où l’on revient sur une enquête déjà bouclée et où on cherche la faille dans le dossier. Pour ma part, le roman a fait son job et si le suspens n’était pas à son comble, j’ai passé un bon moment de lecture.

Ce que je retiens surtout de ce roman c’est le style sans pareil de Michel Embareck qui développe une gouaille et un parler incroyables.

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K-libre.fr
Laurent Greusard


Récit noir d'un fait divers, Trois cartouches pour la Saint-Innocent est à la fois un bon roman, et une invitation à regarder d'un autre œil ce que l'on nous présente parfois de manière univoque dans les journaux télévisés.

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Le QUOTIDIEN

Avec son nouveau roman plus noir que noir, l'ex-chroniqueur rock Michel Embareck s'inspire d'un événement réel et nous embarque dans l'histoire de Jeanne Moreau – non, non, pas l'actrice ! - qui après avoir été maltraitée pendant de longues années, a tué son bourreau de mari de trois balles dans le dos. Condamnée et emprisonnée, des associations de défense des femmes battues la soutiennent, et le Président de la République la gracie le jour de la Saint innocent. Dans cette affaire, Franck Wagner, journaliste « à l'ancienne », pressent un angle mort : la septuagénaire tueuse est-elle vraiment celle que la presse et les associations ont présentée aux lecteurs et militants ? Et si il y avait une « vérité alternative », interroge Michel Embareck, bousculant avec allégresse le politiquement correct. On en redemande !



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ROLLING STONE
P. B.


Une dénommée Jeanne Moreau (1) dégomme son mari violent au fusil de chasse, est condamnée aux assises, puis bénéficie finalement d'une grâce, sous la pression des réseaux sociaux et d'associations de lutte contre la violence faite au femmes . Mais la dame est-elle une victime innocente ? A partir d'un cas réel, Michel Embareck, qui connaît sur le bout des doigts ce genre d'affaire (l'impénitent romancier, par ailleurs rock critic affûté, a longtemps tenu la rubrique des faits divers d'un quotidien régional), déroule avec sa gouaille habituelle, un roman noir fleurant bon le politiquement incorrect. Courageux par les temps qui courent...



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MIDI LIBRE
François Barrère


Faits divers
Sauvage mise en abyme

Michel Embareck a été journaliste de rock et de faits divers et en a gardé une écriture jubilatoire et un regard aussi incroyable que débonnaire sur les travers humains. Sa contre-enquête décalée, sur un crime qui a passionné l'opinion, où il était question de femme battue, d'un mari abattu et de coups de fusil dans le dos, décoiffe salement. Trois cartouches pour la Saint-Innocent atteint sa cible : personne, ni la presse, ni la justice, n'en sort indemne.


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WE CULTE ! LE MAG
Serge Bressan


Roman noir. Michel Embareck met à mal le « politiquement correct »…

Michel Embareck est en grande forme, ce qui lui permet d’écrire comme un Tonton flingueur et de bousculer avec allégresse le « politiquement correct ». On en redemande !

Livre. S’inspirant d’un fait divers réel, en maître du roman noir plus que noir, dans « Trois cartouches pour la Saint-Innocent » Michel Embareck met en scène un journaliste à la retraite. Celui-ci a relevé un angle mort dans l’histoire de cette femme qui a tué, de trois balles dans le dos, son mari qui la battait. Et s’il y avait une «vérité alternative» ?

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THE KILLER INSIDE ME - Littérature noire
Christophe Laurent


Formidable idée que celle de Michel Embareck de fouiller sous la couche médiatique de l'affaire Jacqueline Sauvage, retraitée qui avait abattu son mari de trois tirs de fusil dans le dos, en septembre 2012, du côté d'Orléans. Tout le monde se souvient que la défense s'était appuyée sur les violences subies par l'épouse, devenant subitement une icône des violences conjugales. Condamnée, elle bénéficia d'une exceptionnelle grâce présidentielle. A travers le personnage de Jeanne Moreau, Michel Embareck détricote tout cela. Et parce que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, il met en scène un journaliste, Franck Wagner, retraité qui reprend l'enquête. Et de découvrir, par exemple, que de violences, il n'en a jamais été fait état dans une quelconque main courante. Encore moins de plainte officielle. Des abus sur les filles de madame Moreau ? Là encore aucune trace. Wagner va à la rencontre des gendarmes chargés de l'enquête, du frère de Jeanne, de l'avocat en première instance, des fonctionnaires du ministère de la Justice, "en suivant les sous". Car derrière l'assassinat du mari se cache aussi une cagnotte, un joli bas de laine, un peu percé par des investissements hasardeux. Et le portrait de la meurtrière devient d'un coup moins glorieux. "J'essaie de comprendre comment on en est arrivé à une telle escroquerie intellectuelle, comment une morale frelatée a pris le pas sur le droit."

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LAURENT GOURLAY


Dans Trois cartouches pour la Saint-Innocent, enquête et road-movie font bon ménage. La province, pardon, on dit maintenant « les territoires », défile au rythme des voyages de Wagner et de ses rencontres. On y parle d’argent, de secrets honteux, de manipulations politiques, de bière et de charcuterie. Le passé rode, jamais très loin, avec son lot de regrets et de nostalgie. Parfois le récit fait une pause, à cause d’un écureuil, à cause d’une mésange. Alors la noirceur humaine se fait momentanément oublier pour la beauté d’un paysage, la tranquillité d’une scène de pâture ou le parfum acide des bogues de noix au bord des fossés. Inspiré d’un fait-divers réel (cherchez lequel), le dernier roman de Michel Embareck est un vrai bonheur de lecture, au style vif, riche et inventif. Un récit au ton ironique, allègrement irrespectueux et politiquement incorrect, teinté de tendresse et de poésie.

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CHRONIQUES DE POURPRE
Reviviscence de l'Imperium Romanum



TROIS CARTOUCHES POUR
LA SAINT-INNOCENT
MICHEL EMBARECK
( L'Archipel / Mars 2021 )

Fût-il aristocrate Michel Embareck pourrait se vanter d'avoir des ancêtres qui auraient participé à la première croisade, ceci pour vous dire que notre homme possède ses quartiers de noblesse rock, n'était-il pas une des plumes des plus talentueuses qui en des temps anciens s'illustrèrent dans la revue Best. Si le nom de ce magazine ne vous dit rien c'est que vous êtes jeunes, ce qui n'est pas, je vous rassure, une tare rédhibitoire... Depuis Michel Embareck a publié une bonne trentaine d'ouvrages, nous avons déjà chroniqué en ce blog-rock Jim Morrison et le diable boîteux ( livraison 322 du 29 / 03 / 17 ) et Bob Dylan et le rôdeur de minuit ( livraison 361 du 15 / 02 18 ), le voici qui revient parmi nous avec un roman, qualifié selon sa couverture, de noir. Evitez les raccourcis dangereux, noir ne signifie pas policier.

Certes vous avez un cadavre en ouverture, dès le premier chapitre, mais ce n'est pas le bon, celui-là s'apparente à un cadeau Bonux, circulez il n'y a rien à voir, très vite nous tenons l'assassin, une femme ( elles sont dangereuses ), inutile d'endosser votre chapeau à la Sherlock et de vous munir d'une loupe pour les indices. L'Embareck ne vous laisse pas dans l'embarras, nous refile son nom et nous signale qu'elle a depuis longtemps été jugée et qu'elle a purgé sa peine. Ce n'est pas non plus une serial killer qui aurait avoué un meurtre pour mieux faire silence sur les soixante autres bonshommes qu'elle aurait précédemment occis sans que nul ne la soupçonne. Bref le livre commence alors que l'histoire est terminée, je n'ose pas écrire morte et enterrée.
La victime est aussi au fond du trou. Un gars sympa, un blouson noir – chez Kr'tnt cela équivaut à un certificat de bonne conduite - un bosseur, certes il tapait peut-être sur sa femme – c'est elle qui le dit – mais qui en ce bas-monde n'a pas ses petits défauts... Elle devait bien aimer ça puisqu'elle s'était mariée avec lui.
Donc Michel Embareck rouvre l'enquête. Pourquoi pas. Toutefois quelques détails nous interpellent quant à cette démarche. Premièrement, il ne fait pas cela au grand jour, se déguise en journaliste, pour brouiller les pistes, pour qu'on ne le reconnaisse pas, lui l'amateur émérite de rock'n'roll, il s'adjuge le nom d'un musicien classique : Wagner. Deuxièmement : il nous tend un piège, file au lecteur un détail foireux à se mettre sous la dent. Dans quel ordre ont été tirées les trois bastos qui ont envoyé l'innocent trucidé ad patres ? Non il n' y a pas de troisièmement. Notre perspicacité nous permet dès maintenant de vous filer la véritable identité du meurtrier. Ne poussez pas des oh de stupéfaction ou d'indignation en l'apprenant. Nous fournirons les preuves et les terribles révélations qui marchent avec, dès la fin de ce paragraphe. Tiens, il est fini.

Le criminel c'est... Michel Embareck ! Mais enfin Damie tu dérailles, n'est-ce pas Jeanne Moreau – pas l'actrice, l'autre – qui s'est dénoncée elle-même à la gendarmerie, z'oui âme naïve, mais c'est Michel Embareck qui a créé le personnage de Jeanne et l'assassinat de son mari. Il en est donc pleinement responsable. L'auteur du crime, c'est lui. Mais ce n'est pas tout. Ce n'est qu'un début. Assez médiocre quand on connaît la suite. Ne jetons pas la pierre sur Michel Embareck, ce n'est pas de sa faute, l'a sans doute été atteint du terrible syndrome du tigre altéré de sang. Mangeur d'hommes. Et de femmes. ( Soyons respectueux de la parité ).
Un peu la problématique de la carabine. Si elle ne tire qu'un coup et si vous attrapez un coup de sang, vous ne tuez qu'une seule personne. A répétition, c'est le carnage. L'aurait dû intituler son book, ''Midnight rambler sur piste sanglante'', au long de son enquête l'Embareck wagnérien, il ne s'économise pas, vous offre la tétralogie in extenso, Crépuscule des Dieux compris avec embrasement final terminator. Méfiez-vous si vous ouvrez le bouquin, attention aux balles perdues, parce que l'Embareck en colère ne respecte personne, l'est prêt à abattre son lecteur ( et même sa lectrice ) sans sommation si sa figure ne lui revient pas. Non, n'ayez pas peur, il ne dum-dumise pas au fusil à cinq balles mais à symboles. Plus il avance dans son enquête plus notre confiance en nos institutions s'estompe. N'épargne aucune de nos vaches sacrées. Remonte le troupeau jusqu'au vacher en chef. Un crime peut en cacher un autre.
Attention dear kr'tntreaders, ne vous précipitez pas sur une courageuse lettre anonyme pour dénoncer aux autorités la malfaisance anarchisante de cet ignoble individu qui répond au nom de Michel Embareck, c'est que pour le moment nous n'avons traité que le roman. L'intrigue romanesque si vous préférez. Le plus dur reste à venir. On vous a avertis, c'est noir. Très noir. Non, pas tout à fait le noir anarchie. Plutôt le noir opaque. L'est comme cela l'Embareck vous raconte une petite histoire de rien du tout. Une bonne femme qui se débarrasse de son mari. Ça ne va pas chercher loin. Vingt ans maximum. ( Vingt ans pour avoir tué un blouson noir, perso je lui en aurais filé quarante et l'on n'en parlait plus. ) Le malheur c'est qu'à partir de ce fait divers, Michel Embareck vous fait visiter les sept cercles de l'Enfer de Dante.
Depuis la Divine Comédie les choses ont bien changé, l'Enfer n'est plus en Enfer, s'est déplacé, l'est partout, ses tentacules ont envahi le Purgatoire et le Paradis. Ce ne sont plus les morts qui occupent l'Enfer mais les vivants comme vous et moi qui y résidons. Vous pensez que j'exagère, que je dépeins l'existence terrestre sous une couleur un peu trop sombre. Vous avez totalement raison. C'est plus que sombre, c'est noir. ( Cf la couverture ).
Michel Embareck se gausse tel un gosse, il laisse traîner le fil de l'intrigue et vous vous amusez à le tirer. C'est idiot parce que c'était le cordon du bâton de dynamite qui vous explose à la figure. Ah ! vous croyiez être dans un livre policier, erreur sur toutes les lignes, Embareck vous a embarqué dans un essai politique. Philosophiquement parlant traduisons par : Marx a remis la dialectique de Hegel sur ses pieds. Les crimes ne sont que le miroir de notre société. Si vous inversez la phrase cela donne : notre société est criminelle.
Imaginons que vous soyez de bonne composition. D'accord Damie, Michel Embareck n'a pas tout à fait tort, plus on monte dans la pyramide, moins c'est beau. Vous vous rendez à la raison, oui dear lector avec Embareck l'on part de la mésentente d'un couple pour se retrouver tout en haut, nous l'avons déjà dit, mais en reconnaissant cela vous n'aurez fait que la petite moitié du chemin. En fait vous vous débrouillez pour ressortir de cette histoire ( noire ) blanc ou blanche comme neige, ce n'est pas moi, c'est les autres. Ben non ! vous démontre Embareck que vous aussi ( pas tous, beaucoup d'élus mais peu qui refusent de céder à l'appel trompeur ) vous marchez dans les entourloupes, pardon vous y courez, vous y galopez ventre à terre, car vous êtes totalement manipulés par les instances politiques, médiatiques et marchandiques, elles ont bien compris que vous ne croyez plus en leur combine, alors elles vous préparent et vous proposent la contre-combine, voire l'anti-combine, pour soi-disant esquiver la première, mais qui dans les faits se révèlent encore plus piégeuses. Ce n'est pas de votre faute, c'est que vous êtes bêtes.
Pas moi ! Pas moi ! tout ça c'est de la théorie de l'emberlificotage, vous écriez-vous, alors Michel Embareck qui est très gentil, vous plonge le nez dans votre caca, au moins vous n'êtes pas dépaysé, vous parle du quotidien dans lequel vous tracez votre route, et c'est-là qu'il décanille sec, vous ouvre les yeux, vous révèle ce que Balzac nommait l'envers de l'histoire contemporaine, vous n'êtes que des marionnettes qui récitez le texte que l'on attend de vous. Vous sciez en toute stupide bonne foi la branche sur laquelle vous êtes assis, vous vous attaquez à ceux qui vous ressemblent mais qui gardent une vision claire de la situation que vous n'êtes plus capable d'appréhender...
Ce n'est pas un livre optimiste. Michel Embareck ne se gêne pas pour crever les baudruches des idées nouvelles qui embrasent les fausses colères des révoltes auto-immunes. Talentueux et jouissif, surtout quand il porte direct la main au saint du sein.
Aux lecteurs innocents, la cervelle pleine ! Distribution gratuite de coups de pied au cul pour les autres. Ce dernier mot s'entend aussi au féminin.
Damie Chad.

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LES VENDANGES LITTERAIRES
Bernard Revel


Le style viril et imagé d’Embareck y est pour beaucoup, mélange d’argot à la coule et de trouvailles poétiques dignes d’un Boris Vian ou d’un Joseph Delteil : « Le ciel s’est levé du pied gauche… Les branches des platanes claquent des dents… le tonnerre roule sa bosse… Ayant à son compteur vingt-quatre livres publiés en trente ans et des poussières, le prix Coup de foudre des Vendanges littéraires 2017, bien que blanchi sous le harnais, cultive toujours la verdeur dans tous les sens du terme.

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MAGCENTRE.FR
Patrick Communal


Le roman noir de Michel Embareck associe une langue fleurie, qui n’est pas sans évoquer, par instants, le style d’Alphonse Boudard, à la poésie de la ruralité où le souffle omniprésent de la nature enveloppe et guide le lecteur pris par la main au cœur de l’enquête de Wagner. A ce titre, on est loin du docu-fiction, le récit sauvegarde toute son autonomie et on peut s’affranchir sans effort du personnage qui l’a inspiré si on le souhaite.

Michel Embareck se heurte à des difficultés avec la presse pour faire connaître son roman. Le sujet est jugé délicat et les journalistes ne veulent pas se positionner. Jacqueline Sauvage est devenue un symbole intouchable des violences faites aux femmes, elle a donné du sens à l’idée d’une légitime défense en dehors des seules circonstances d’un danger immédiat. Les grands médias répugnent à prendre l’opinion à contre-courant et à porter atteinte à cette image.

Michel Embareck, pour sa part, s’étonne du qualificatif de « politiquement incorrect » attribué à un roman basé sur des faits avérés et une enquête complémentaire. Le politiquement correct, affirme-t-il, serait donc de gober toutes les âneries répandues sur les réseaux sociaux ou les chaînes d’info en continu par des personnes politiquement ou financièrement intéressées à la cause.

Il faut lire le roman de Michel Embareck, on y prend plaisir, et on peut y gagner la satisfaction toute personnelle que confère l’indépendance d’esprit.

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UNE FLÈCHE DANS LA TÊTE

Michel Embareck
Avril 2019
Joëlle Losfeld Editions




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La Grande table d'été par Maylis Besserie - France Culture

L'Amérique écrite d'ici

avec Michel Embareck, écirvain et journaliste, et Lionel Salaün, écrivain

"Dans ce Sud, celui du Mississippi, l'héritage du racisme et de l'esclavage est encore présent aujourd'hui, même si les choses se sont un peu améliorées depuis la fin des années 60 et le passage des Droits civiques. Mais demeurent quand même aujourd'hui des relents de cet esprit qui a imprégné cette région pendant ci-longtemps." (Lionel Salaün)

Partons pour un road-trip. Direction Mississippi. Une route vers un passé que même la vase du Bayou n’est pas parvenue à enfouir. Un demi-siècle après les droits civiques, des relents suprémacistes se font encore sentir sur la route du blues. Seules consolations : la musique pour panser les plaies, et la littérature. Deux auteurs français Michel Embareck et Lionel Salinj écrivent l’Amérique vue d’ici.

"De mon point de vue, le blues est devenue une musique folklorique. Ce qu'a représenté le blues à une certaine époque, ce témoin-là a été passé au rap jusqu'à la fin des années 90. Il raconte le passé." (Michel Embareck)

ECOUTER


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Highway 61 revisitée

Macadam à deux voix... celle d'un père et de sa fille qui se retrouvent dans un bar d'hôtel, à Menphis, après un trop long hiatus. Ensemble, ils vont "enquiller" la fameuse route du blues, celle qui file jusqu'à la Nouvelle Orléans. Que savent-ils l'un de l'autre....

LIRE LA SUITE : ROLLING STONE 2019

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Michel Embareck une flêche dans la tête

Un ancien des RG bien déglingué et sa fille trentenaire qu'il n'a pas vu grandir partent sur la route du blues entre Menphis et la Nouvelle Orléans. Lui se gargarise des lieux et des anecdotes concernant ses légendes comme le guitariste et chanteur Robert Johnson qui dit-on vendit son âme au diable un soir à Clarksdale pour jouer de la guitare comme un dieu....

LIRE LA SUITE : LIBERATION 2019


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Une flèche dans la tête, Michel Embareck


Pour écrire les 113 – légères – pages d’Une flèche dans la la tête, il a fallu du temps. Sans doute plus que pour publier les 1572 de Guerre et Paix. Déjà, le style ne trompe pas. Un mélange d’oralité, de registre soutenu et d’argot surrané à la sonorité unique. Le genre d’agrégat d’une infinie richesse qui met des lustres à s’ajuster en une langue personnelle, évidente et sûre d’elle, dont aucune des nombreuses ruptures et aspérités ne vient pourtant troubler l’harmonie d’ensemble. Une langue dont on sait qu’on est bien dedans avant de pouvoir dire pourquoi.

Ellipses et fils qui pendouillent

Mais l’expérience d’un auteur n’est pas qu’affaire de style. Elle se reflète aussi dans sa faculté à faire de ses marottes et de son vécu des éléments essentiels de l’histoire, sans que rien ne semble forcé pour autant. Ou bien à oser ellipses et fils qui pendouillent sans craindre de paumer ses lecteurs, parce que l’on sait, à force de les avoir sentis vous prendre la main par respect plus que par nécessité, qu’ils sont de grandes filles et de grands garçons.

LIRE LA SUITE SUR 130livres.com


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Le blues du migraineux

Quand il ne mitonne pas un polar des familles, Michel Embareck écrit sur la musique qu'il aime, le blues, pardi. Quand il n'est occupé ni par l'un ni par l'autre, Michel tente de repousser les poignards de feu qui vrillent son cerveau car, par ailleurs, Embareck est un grand migraineux ; Du mal de crâne XXL. Plutôt que de pleurnicher sur son sort dans un autofiction noyée de je, il a confié à un personnage qui lui ressemble peut-être un peu le soin de raconter les affres de cette méchante amie et les quelques astuces pour s'en débarrasser. Mais pas n'importe comment et pas n'importe où : dans un road-movie empruntant la Blues Road 61 le long du Mississippi. Un père vieillissant et nostalgique s'y retrouve aux côtés de sa fille en pleine rupture amoureuse. Ils se sont perdus de vue, ils vont tenter de retrouver au fil d'un voyage dont les étapes auraient pour nom Trombone Shorty, Billie Holiday, Robert Johnson... Mais ces traces peu à peu s'effacent. « Que reste-t-il de tout ça ? interroge l'amoureux fou des précités. -Un musée m'sieur. ».
Pour retrouver la flamme et l'inspiration, leurs éventuels successeurs n'auraient pourtant qu'à puiser dans ce qu'on peut saisir en route : « Misère, défonce aux médocs, malbouffe, obésité. » Tout bon morceau de blues commence par l'exposition des motifs du désespoir, puis on s'en accommode et on invoque la puissance divine. Ainsi procède ce court roman et bref voyage, jolie réussite pour bercer ses douleurs secrètes puis finalement s'en faire raison.

Marianne mai 2019




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Embareck-Pobel : la flèche et la lance

Ils aiment les mots, ces deux-là. Les mots qui jouent, qui surprennent, qui mettent un nez rouge, qui tombent comme un cheveu sur la page, les mots qu’on détourne, qu’on fait chanter, qu’on invente, qu’on place comme une bombe dans le train-train d’une phrase. Aujourd’hui, on dégraisse, on va jusqu’à l’os, on coupe tout ce qui dépasse. On veut du plat, du sec, du creux. On fait dans l’allégé, le régime syntaxe, du pathos à 0%, du bateau ivre sans alcool. Ce n’est pas du tout leur style, à ces deux-là.

Ils se sont rencontrés aux Vendanges littéraires de Rivesaltes. L’un, frisé, gueule de baroudeur, y recevait en 2017 le prix Coup de foudre pour "Jim Morrison et le diable boiteux". L’autre, front lisse d’intello, faux air distrait d’un observateur-né, y était venu, comme chaque année, au nom d’une vieille amitié. Tous deux ont fait une belle carrière de journalistes. Michel Embareck, le frisé, écrivait notamment dans Best des articles sur la musique « noire » américaine. Didier Pobel était la « plume » éditoriale du Dauphiné Libéré. Le premier publiait des romans policiers, le second des recueils de poèmes. Leurs cibles littéraires n’ont fait que s’éloigner ces dernières années, l’un partant sur les traces de Jim Morrison, Johnny Cash et Bob Dylan, l’autre se partageant entre l’évocation de souvenirs (vrais ou imaginés) et des histoires pour la jeunesse. Mais l’amour des mots les rapproche. Et leurs derniers livres aussi. Où il est question de flèche et de lance.


LIRE LA SUITE : Les Vendangeurs littéraires



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L'avis de Quatre Sans Quatre


« Il vit avec un serpent, une aiguille à tricoter, un marteau piqueur ou une barre de fer dans la tête. »

On peut pas dire qu’il soit frais, l’ancien flic, le type des renseignements généraux attendant sa fille qu’il n’a pas vue depuis un bout. Ça n’a jamais été Serpico non plus, il était chargé de surveiller la presse et les médias. Sa fille le prend pour un espion, faut bien vivre d’illusions. Elle arrive d’Ottawa où elle a laissé derrière elle une rupture difficile, encore un peu saignante, lui l’embarque sur la Route 61, entre Memphis et La Nouvelle-Orléans, sur les traces du blues, à suivre les notes des guitares bidouillées sur d’anciennes boîtes à cigares et les harmonies des ruine-babines pleurant dans la poussière de Dixie.

Pourquoi ces retrouvailles après si longtemps ? Elle le soupçonne d’un truc pas clair. Après tout, c’est un flic, même s’il ne bosse plus pour la grande maison, un espion reste un espion. Genre se servir d’elle afin d’accomplir une obscure mission. D’ailleurs, elle a bien vu, à l’aéroport, un mec louche lui remettre un étui à violon. Elle parierait tout ce qu’on veut qu’il n’y a pas d’instrument à l’intérieur. Mais bon, elle suit, curieuse, et puis cela va lui faire du bien de se vider la tête de son amour défunt. Son père l’inquiète aussi, avec sa migraine perpétuelle et son comportement de déprimé chronique.

LIRE LA SUITE : Quatre Sans Quatre
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La musique du livre
Une playlist de folie, toute l'histoire du blues (ou presque), à déguster en lisant ce roman.




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Nyctalopes

Toutes sortes de canards se télescopent dès les premières pages et nous résument au passage la biographie de Michel Embareck. Il y a bien sûr les canards de papier qui nous rappellent d’emblée que Michel fut l’un des meilleurs critiques rock de ce pays avant de bifurquer vers les faits divers et la chronique judiciaire. Et puis il y a les autres, les vrais (comme l’Ouest du même nom), élégants de la plume et gras du foie, ceux de l’Hôtel Peabody en l’occurrence, connus pour être l’une des grandes attractions de Memphis, Tennessee, lorsque chaque soir ils quittent la fontaine de la réception pour rejoindre en ascenseur leurs appartements situés sur les toits de l’établissement.

On l’aura compris, c’est à un road-trip américanisé que nous convient un père, ancien flic des renseignements généraux français, et sa fille qu’il retrouve après des années de contact en pointillé. Chacun y trouvera de quoi clore un chapitre mais sans vraiment faire route commune. Avec leurs souvenirs respectifs en dommages collatéraux filigranés, ils entament un périple entre réconciliation impossible et solitudes antinomiques. L’une tait des cicatrices amoureuses toujours purulentes, l’autre transporte un mystérieux violon et plie sous le joug de migraines à répétition. Et du coup, même si cela n’a strictement rien à voir, on pense au thème d’Un funambule sur le sable, le roman de Gilles Marchand (Editions Aux Forges de Vulcain) et à son personnage affublé d’un violon dans la tête, juste pour cette conjugaison de méchantes céphalées et d’instrument à cordes sensibles embarqués de concert (c’est le cas de le dire) dans une improvisation bleue en trois accords majeurs.

Dès la sortie de Memphis, père et fille enquillent bien sûr la Route 61. Et ainsi de suite défilent toutes les crèches mythiques du blues, devenues clichés de cartes postales et spots pour touristes en goguette. On croise le fantôme de Robert Johnson pour une autre vérité vraie jurée crachée sur l’acte de naissance de la Musique du Diable, quelques relents sudistes pugnaces, des tables épicées aux couleurs locales, d’autres voix tutélaires, Lucille Bogan, Muddy Waters, Sonny Boy Williamson, John Lee Hooker… On se laisse guider en somme, au gré des étapes et des crossroads. Mais si la route file doux (« La glissade de la voiture au long des lignes droites lui semble un parfait toboggan vers l’oubli. »), comptez sur l’écriture pour faire tanguer le voyage.

« Jamais il ne comprendra pourquoi la vie prend plaisir à se maquiller en traînée pour offrir l’illusion qu’il existe un refuge à l’écart de son flot de pourriture toxique, de mensonges quotidiens dont il a été le témoin rémunéré avant d’en payer par ricochet la facture. »

Grand maître de la phrase qui vous gifle en fin de paragraphe, Michel Embareck enchaîne couplets mélancoliques (mi), refrains sucrés-salés (la) et shuffle syncopé (si) en une harmonie tonale parfaitement calée sur le rythme ternaire de toute la musique qu’il aime, elle vient de là, etc…

Un livre bien accordé, à écouter au stéthoscope.

JLM

LIRE SUR LE SITE



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La note de L'Express : 17/20

Lui et elle. Ils n'ont pas de nom. Un père et sa fille, rien de plus et tellement plus. Ils ne se sont pas vus depuis deux ou trois ans, se connaissent à peine. Il vit à Paris, elle, à Montréal, c'est pas l'océan à boire, c'est tout le vide de l'absence paternelle à combler. Elle avait 10 ans quand il s'est évaporé. Trente années ont passé, à serrer les dents sur des pourquoi. Il lui a donné rendez-vous à Memphis pour remonter la route du blues jusqu'à La Nouvelle-Orléans. Dernière sortie de secours pour se retrouver. Raté.

Ils ne font que s'effleurer. Lui, l'ex-flic matraqué par des migraines, un mystérieux étui à violon sous le bras ; elle, imaginant une barbouzerie, questions bottées en touche, chacun rencogné dans ses amours en deuil. Deux cafardeux au pays du spleen. La Louisiane a vendu son âme à la criée des néons, les légendes de John Lee Hooker ou de B.B. King rectifiées en folklore de bric et de toc, les pouilleries inchangées. Les mélancolies s'enchevêtrent, crachineuses. Complainte made in Mississippi.

Michel Embareck compose une épatante prose en blues, en longues glissades d'harmonica qui piaulent les bonheurs fanés, les voluptés du sexe, les impostures de l'espoir et le Sud bouffé aux mythes. Tempo cuivré, syncopé. Erskine Caldwell déambule sur les arpèges, William Faulkner rhabillé en raciste sournois. Embareck cajole et tire à vue d'un même élan, puis remet une pièce dans le juke-box. Muddy Waters, Dinah Washington, Robert Johnson dans les microsillons. L'ancien critique rock shooté aux vinyles connaît la musique. Il y en a plein ses romans. Plein son style, chaloupé, guttural, fermenté dans les beuglants des bayous. Entre deux volées de chevrotine. S.B.


LIRE LA SUITE : L'Express



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Le migraine-blues de Michel Embareck


Sur fond de céphalées violentes, le romancier jurassien nous emmène dans le sud des États-Unis, à la recherche d’un monde perdu.

Ce n’est pas une autobiographie. Mais le personnage central du dernier roman de Michel Embareck partage au moins un point commun avec son auteur : la migraine. Cette “ flèche dans la tête” , qui donne son titre au récit et symbolise la douleur, tantôt violente, tantôt lancinante, qui affecte le romancier depuis toujours. « C’est étrange, la migraine, sourit Embareck. C’est pas une maladie, c’est un symptôme. De quoi, on ne sait pas. Les médicaments n’existent pas. J’ai servi de cobaye au centre de recherche sur la migraine il y a des années ; ça n’a rien changé. » Les maux de tête, intolérables, reviennent toujours. Une fois, deux fois par semaine, pour plusieurs heures, plusieurs jours parfois. « Alors tu te mets en retrait du monde. Et le monde se tient à distance pour ne pas te déranger. C’est cet état dont je parle dans le livre, cette façon de voir les choses en observateur bougon. » Comme retranché dans son crâne.
Une enfance dans le Jura

Une flèche dans la tête raconte les retrouvailles d’un père, migraineux donc, et de sa fille, au terme d’une relation souvent chaotique. Le décor : une “route du blues” entre Memphis et La Nouvelle-Orléans, vidée de son sens originel, devenue attraction pour touristes nostalgiques d’une époque révolue. Un monde englouti, un “Disneyblues” qu’Embareck décrit de son style enlevé et distancié, tout imprégné de l’ambiance d’une Louisiane qu’il aime tant.

L’Amérique, le blues, le verbe : ces trois mots esquissent déjà le portrait d’un auteur aux vingt-cinq romans, polars et autres exofictions. Fils d’instituteurs, il grandit dans le Jura, dans le village du Deschaux. Une enfance à la Pergaud, entre braconnage de grenouilles et « conneries de petit paysan », se souvient-il, pas peu fier de parler couramment le patois local.

Ado, ses parents l’expédient en pension dans l’austère collège Rouget de Lisle de Lons-le-Saunier, alors aussi fréquenté par Jean-Luc Mélenchon et Jean-Claude Romand.

C’est dans l’immense bibliothèque qu’il dévore, pour tromper l’ennui et la discipline de fer de l’établissement, les principaux auteurs français, russes et bien sûr, américains, de Dos Passos à Steinbeck ou Erskine Caldwell. « Je me demande encore comment un bahut aussi rigoriste pouvait détenir de tels auteurs », s’amuse-t-il. Fasciné par les articles judiciaires de Pierre Mérindol dans Le Progrès de Lyon, le jeune Embareck n’a qu’une idée en tête : être journaliste. Pendant dix ans, il témoigne de la déferlante punk dans le magazine rock Best , même s’il avoue davantage de tendresse pour le pub-rock de Dr Feelgood ou Graham Parker. Puis il devient fait-diversier à La Nouvelle République de Tours, marqué à jamais par l’affaire Courjault des bébés congelés, ou le meurtre gratuit d’un auto-stoppeur. « C’était comme dans la chanson de Johnny Cash : “j’ai tué un type à Reno, juste pour le regarder crever…” »

À 67 ans, l’ex-journaliste nourrit son œuvre littéraire, commencée en 1985, de ses multiples expériences. Sans oublier de rendre hommage, entre deux manuscrits et deux migraines, à la bonne chère. Notamment en Alsace, une région qu’il adore depuis qu’il y a suivi ses études. « C’est un pays où ils ont tout compris à la qualité de vie. »

LIRE SUR LE SITE : Le Progrès Mai 2019


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Route bleue

La Route du blues, entre Memphis et La Nouvelle-Orléans, un père et une fille en voyage de retrouvailles, chacun avec l’espoir secret de renouer les liens depuis trop longtemps défaits. Mais le blues, la musique de Robert Johnson, chanteur et guitariste mythique, n’existe plus. Il ne reste qu’un triste folklore pour touristes en mal d’exotisme, qui peine à cacher l’éternelle misère des descendants d’esclaves. Et ces deux solitudes qui se rencontrent ne suffisent à recréer une famille. Le père, ses migraines et ses silences, la fille, sa colère et son sentiment d’abandon, partagent leur balade comme deux étrangers. La pudeur, les absences et les regrets, ont dressé des murs infranchissables. Leur périple devient une fuite en parallèle où chacun, avec ses bleus et ses écorchures, se retrouve à traîner ses fantômes telles des vieilles valises encombrantes.

Une flèche dans la tête est la chronique douce et mélancolique d’une rencontre ratée. Celle de deux êtres qui auraient pu, auraient dû s’aimer et se le dire. Michel Embareck nous y parle de secrets qui deviennent des prisons, de non-dits comme autant de barrières. Il nous montre le sud des Etats-Unis, ce Deep-South où rien n’a changé et où les noirs sont toujours les dindons de la farce. Il nous raconte le blues, une musique qu’il aime passionnément (il n’a pas été chroniqueur musical pour rien) et qui n’est plus qu’une nostalgie monnayable. Cette Route du blues est un chemin sombre et émouvant, entre Tennessee et Louisiane, qu’il ne faut pas hésiter à emprunter.

Laurent Gourlay


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BOB DYLAN ET LE RODEUR DE MINUIT

Michel Embareck
7 février 2018
Editions L'Archipel



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Réedition de "Sur la ligne blanche" en format poche (février 2018)

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Le roman vrai de Cash et Dylan
Les Vendangeurs littéraires - Chantal Lévêque - Avril 2018



Après une belle flopée de polars appréciés des connaisseurs, Michel Embareck a changé son fusil d’épaule il y a peu pour mettre en scène des icônes du rock dans un roman psychédélique. Ce fut « Jim Morrison et le diable boiteux » (Prix Coup de Foudre des Vendanges Littéraires 2017) *.

Voilà qu’il remet le couvert, sur le même registre, avec « Bob Dylan et le rôdeur de minuit ». Désormais, on connaît la musique : l’écrivain se travestit en vieux DJ, dit « Le rôdeur de minuit »,revenu de tout sauf de ses musiciens fétiches. C’est un best-of à lui tout seul. Sur les ondes en Louisiane il les a fait défiler des nuits durant, au temps béni du Rock’n Roll et de la beat génération. A 85 ans et des poussières, avachi dans son rocking-chair, il passe le temps à siroter des bières en écoutant la radio (à laquelle il n’entrave plus grand-chose, d’ailleurs) et à mater les bagnoles qui passent dans l’espoir d’y découvrir celle de son pote Alice (Cooper, of course !) qui ne l’a jamais lâché, lui ! Quand il lui arrive de piquer du nez surgissent alors dans ses rêves de vieux fantômes et là le plus ancien, c’est le chanteur country Johnny Cash et le plus jeune Bob Dylan, poète musicien. Tout comme sur la photo du bandeau : il faut toujours regarder la photo du bandeau sur les livres ! Mémoire vivante d’une époque à présent révolue, il lui arrive à présent de se faire interviewer par des étudiants en musicologie avides d’anecdotes inédites et confidentielles jamais immortalisées sur les bobines, de celles inexistantes sur la toile et dont lui seul est détenteur.

Et là, on entre dans le roman ! ...
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BOB DYLAN ET LE RôDEUR DE MINUIT De Michel Embareck - Le Figaro


Dès la sortie de son premier album, Bob Dylan peut compter sur un soutien de poids au sein de sa maison de disques : celui du chanteur Johnny Cash, alors au faîte de sa carrière, qui voit en lui le continuateur d'une folk music en péril. Devenus amis, les deux hommes entament une correspondance. En marge d'une décennie tragique - celle de la guerre du Vietnam, des assassinats de JFK et Martin Luther King -, ces lettres suivent la vie chaotique de deux monstres sacrés de la culture populaire, reflétant leurs coups de génie...
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Voilà un livre Cash - Garoupe ~ Lectures

Le point de départ est basique : à ses débuts, Bob Dylan a bénéficié du soutien, puis de l’amitié, de Johnny Cash. A ce duo vient se greffer le Rôdeur de Minuit, animateur nocturne de radio déjà rencontré dans son précédent roman « Jim Morrison et le diable boiteux » mais de façon beaucoup plus périphérique.

Ce « midnight rambler » endosse ici un rôle de témoin : il nous abreuve, sans jamais nous saouler, d’anecdotes, de souvenirs, de noms, de titres, de références… on sent, sous la plume de Michel Embareck, que ce rôdeur erre encore dans les brumes d’une époque bénie, d’une époque foisonnante, d’une époque disparue comme il disparaîtra bientôt lui-même, d’une époque qui a vu des mythes prendre le relais de mythes précédents et jouer le rôle de fossoyeur de mythes futurs qui ne verront plus le jour… ni la nuit.

Les passages du rôdeur alternent avec des moments...
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Michel Embareck sur France Bleu Touraine :

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Michel Embareck sur France Bleu Vaucluse :

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Michel Embareck au micro de FMR ...


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RFI - La Bande passante - Alain Pilot - 14/03/2018
La chronique des lectures de Laurence Pierre avec cette semaine, Bob Dylan et le rôdeur de minuit de Michel Embareck paru aux éduitions l'Archipel.

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Interview "Radio Libertaire - Bulles noires / Bulle de rêve" - 24 février 2018


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Article "Rolling Stones" - mars 2018

Bob, Johnny, Kris, Alice et les autres...
Embareck n'y va pas par quatre chemins. Cette fois, sa fiction, commence au début des années 60, lorq'un jeune Dylan se voit soutenu par le cador et roi de la country Johnny Cash. En voix off, dissimulé sous les traits d'un animateur de radio, cet ancien journaliste rock qui a fait les belles heures de Best,..

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Article "Toute la culture" - février 2018

Bob Dylan et le rôdeur de minuit : l’échappée rock & folk de Michel Embareck
Le journaliste et écrivain Michel Embareck poursuit la romanisation de sa mémoire du rock avec la publication de Bob Dylan et le rôdeur de minuit aux Editions de l’Archipel, un livre où se croisent Bob Dylan, Johnny Cash, Alice Cooper et son propre double radiophonique. Un délice qui poursuit l’entreprise commencée avec Jim Morrisson et le diable boiteux.
Mémoire d’une époque

Au début des années 60, Johnny Cash, déjà parrain de son art, soutien ouvertement le jeune Bob Dylan auprès de sa maison de disques. Le chanteur ressent quelque chose, un sentiment particulier quant à celui qu’il imagine déjà devenir le messager de leur génération, la mémoire de leurs croyances.

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Article "Transfuge" - Février 2018
Michel Embareck connait la musique. Celle de Dylan et de Johny Cash, les deux monstres sacrés de Bob Dylan et le Rôdeur de minuit. Un roman qui se déguste comme un livre inédit...

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Article "Serengo" - Février 2018

Michel Embareck
La musique noire
des polars mais pas que.
L'homme est aussi conteur d'amitiés musicales captivantes.

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JIM MORRISSON
ET LE DIABLE BOITEUX


Michel Embareck
24 août 2016
Editions L'Archipel


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RETOUR SUR LES VENDANGES LITTERAIRES 2017
Michel Embareck :
« La nostalgie, qu’est-ce qu’on en a à foutre ! »
Dimanche 1er octobre. Retour sur la place malgré un ciel incertain. Michel Embareck, prix Coup de foudre pour « Jim Morrison et le diable boiteux », détend l’atmosphère par son parler vrai, argotique (« J’écris comme je parle. Mais sans être vulgaire. Je peux revendiquer une maîtrise de l’argot »), son humour, ses opinions tranchées, le tout ponctué de rythmes rock et blues à faire se tortiller le platane.

« Gene Vincent et Jim Morrison sont deux grands menteurs, assène-t-il. Aussi menteur l’un que l’autre. Sur l’origine de Be bop à Lula ou sa blessure, Gene Vincent a toujours menti. Il a été blessé à la jambe non pas pendant la guerre de Corée comme il le racontait mais dans un accident de moto près de chez sa mère ». Mais qu’importe au fond, si la musique est bonne. Même si elle n’est pas aussi innocente qu’elle en a l’air. « Ce qui est génial dans le blues, c’est qu’il n’y est question que de sexe mais sans jamais le dire. Les chansons de Chuck Berry, par exemple, ça ne parle que de cul ».

Cette époque-là n’était pas le bon vieux temps : « Au début du rock, il y a des noirs et des blancs et tous sont des miséreux. La nostalgie, qu’est-ce qu’on en a à foutre ! » Il a bien raison, Embareck !

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LAURÉAT 2017 DES VENDANGES LITTÉRAIRES
"Prix Coup de foudre"
Michel Embareck pour son roman « Jim Morrison et le diable boiteux » (L’Archipel)


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Revue de presse de JIM MORRISSON ET LE DIABLE BOITEUX

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TV5 Monde - L'INVITE




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Émission de Radio : « Jim Morrison et le diable boîteux » de Magyd Cherfi – Littéralement Rock #12 Oüi FM

La playlist :

– Gene Vincent – Race With The Devil
– The Doors – Crawling King Snake
– Elvis Presley – Comeback Special (Meddley Heartbreak Hotel/Hound Dog)
– Gene Vincent – Bird Doggin’
– The Doors – Break On Through (Live @ Isle of Wight, 1970)
– Gene Vincent – The Day The World Turned Blue
– The Doors – Back Door Man
– John Lennon – Be Bop A Lula


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Émission de Radio : Entrez sans frapper- rtbf.be
Le coup de coeur de Gorian Delpâture : "Jim Morrison et le diable boîteux"
Quand Jim Morrison rencontre Gene Vincent, l’auteur de «Be-Bop-A-Lula», dans un bowling de L.A. …



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RTBF - Livrés à domicile




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Reportage France 3 - 19/20




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TV5 Monde - 300 millions de critiques




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Le Grand Journal du 29/09/2016 - Canal +




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le JJDA du 13 09 2016 sur IDF1





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PERSONNE NE COURT PLUS VITE QU'UNE BALLE

Michel Embareck
2 septembre 2015
Editions L'Archipel

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Nuit & Jour : Interview - Propos recueillis par Jean-Pierre SIMARD


LIRE (Format PDF)

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Parution 2 septembre 2015 aux éditions Archipoche de LE ROSAIRE DE LA DOULEUR (réédition)

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AU BONHEUR DES ESCROCS
MANUFACTURE DE LIVRES
Mars 2015

Réédition augmentée de 6 nouvelles histoires

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RTL - L'heure du crime de Jacques Pradel - Mars 2015

A la Une de l’heure du crime, les plus grandes escroqueries de ces dernières années, à l’occasion de l’ouverture à Paris du procès de Gilbert Chikli, le pionnier de « l’arnaque au Président » ! S’il n’y avait pas tant de victimes et de drames personnels derrière ces histoires qui prêtent parfois à sourire, on serait tenté de dire « chapeau l’artiste » ! Nous allons découvrir ensemble l’incroyable pouvoir de persuasion des escrocs, et aussi l’insondable naïveté de certaines victimes attirées par les gains mirifiques que leur font miroiter ces artistes du mensonge. Et ça marche beaucoup plus souvent qu’on ne le pense !
Nous allons aussi vous raconter avec le journaliste Michel Embareck qui a mené l’enquête, des histoires incroyables de faux policiers, de faux curés, de faux médecins, de faux hommes d’affaires dont l’imagination est sans limite pour dépouiller leurs victimes….
Écouter l'émission : http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/au-bonheur-des-escrocs-7777174297

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Conseils d’escrocs pour se faire un max de blé

Dans “Au Bonheur des escrocs” par Michel Embareck, vous trouverez une série de bonnes escroqueries modernes qui ont rapporté plus gros que le loto à ceux qui ont tenté leur chance. Ici, un chapitre pas très bio sur le trafic de blé.
Lire sur le Nouvel Economiste.fr : http://www.lenouveleconomiste.fr/a-la-une/conseils-descrocs-pour-se-faire-un-max-de-ble-26550/


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ROCK EN VRAC : rencontres avec des caïds du rock et du roman noir
27.01.2014 - La Fabrique de l'Histoire - France Culture - invité Michel Embareck
Podcast de l'émission 54 mn : Ecoutez

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"AVIS D'OBSEQUES"
Michel Embareck
28 Août 2013
L'Archipel


«  Une description quasi chabrolienne de la province, une aversion pour la morale donnent naissance à un roman noir profondément jubilatoire. Tout ce qu’on aime. » Rolling Stone.

« Décapant, la verve en avant. » Presse Océan

« Humour politiquement incorrect, personnages d’une bassesse sans nom. Un aplomb et un cynisme fantastiques. Un des très bons moments de lecture de cette rentrée littéraire. » Black Novel

« Reconnaissable entre dix pour un blind test au milieu d’autres polars français. » Fondu au noir

« Un suspense impeccable. » Action Suspense

« Un travail d’écriture plus original que la masse de romans noirs et thrillers à serial killers et flics déprimés. » Encore du Noir

« La presse durant le Seconde guerre mondiale et à la Libération n’est pas épargnée. » Paul Maugendre – Les lectures de l’oncle Paul

« Un excellent roman policier dans lequel l’auteur raconte avec talent les vies quotidiennes d’hommes et de femmes s’agitant dans une parcelle de temps qui ne peut et ne pourra jamais se détacher du passé. » BSCNews

« Une gouaille plus fleurie que le Père Lachaise à la Toussaint. » Patrick Foulhoux – Polar Blog

« Un passionnant et édifiant roman traversé d’humour. » La tête en noir

« Dans Avis d’obsèques, avec allant et une pointe de cynisme Michel Embareck fréquente des contrées littéraires où l’on croise souvent Dashiell Hammett. Quel plaisir » Serge Bressan – Le quotidien du Luxembourg.

« Son passé de de fait-diversier et de chroniqueur judiciaire lui a permis de vivre en direct ce sur quoi il écrit. Avec des anecdotes en pagaille. Un vrai plus pour les amateurs de réalisme ». Benoit Fabiszak – La Voix du Nord.



« Où l'on retrouve Victor Boudreaux, ex-fan de Stax dont le nom fleure bon les marais de Louisiane et les bas-fonds de la Nouvelle Orléans, où il aime à retourner régulièrement. Cette fois, c'est l'assassinat de l'héritier d'un empire de presse régionale au bord de la faillite à Saproville- sur-Mer qui lui fait reprendre du service, même diminué par un AVC. Chez Michel Embareck, la description quasi chabrolienne de la province et de ses notables, les trouvailles stylistiques et une notable aversion pour la morale donnent naissance à un roman noir profondément jubilatoire sur fond de corruption et d'argent sale : Extrait :
-" Un instant, Houareau se sent dans la peau du général Dourakine commandant une armée de mongoliens , abandonné par le grand patron en train de promettre à des jean-foutre de politique une prochaine baisse substantielle de la délinquance ."
Tout ce qu'on aime. »
Thomas Grumaud - Rolling Stone



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PRIX LITERAIRE :
Prix de la Ville - Mauves-sur-Loire - Novembre 2013 - TELECHARGER LA PLAQUETTE
Avis d’Obsèques de Michel Embareck
Saproville-sur-Mer est une petite cité balnéaire sans histoire, jusqu’au jour où un notable du cru, Fabrice Kerbrian du Roscoät, héritier du puissant empire familial de presse régionale est retrouvé mort d’une balle dans la tête. Le privé, Victor Boudreaux, lui-même en plein coeur d’une sombre histoire de trafics d’objets d’art et tout juste remis d’un AVC, se plonge alors dans les tréfonds de la vie provinciale au grand dam des élites locales…
Michel Embareck est né dans le Jura. Journaliste dans un quotidien régional et en charge des faits divers et de la justice, il a une bonne connaissance des rouages de la police et de la justice qu’il met à profit dans ses romans. La mort fait mal et Le rosaire de la douleur, tous deux publiés en Série Noire, mettent déjà en scène Victor Boudreaux.
« La gouaille d’un style qui ne livre pas les éléments clé en main, et l’univers de Boudreaux le privé
attaché à la Nouvelle-Orléans (...), font l’attrait de ce polar savoureux. Avis d’obsèques est sans conteste reconnaissable entre dix pour un blind test au milieu d’autres polars français.»
Fondu au noir, sur leur blog (10 septembre 2013)



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"C'est à Lire" - Bernard Poirette - RTL


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"TRES CHERS ESCROCS"
Michel Embareck
6 Avril 2013
L'écailler


Très chers escrocs dans l'émission L'heure du crime.Mercredi 1 mai 2013 sur RTL :
http://www.rtl.fr/emission/l-heure-du-crime/ecouter/l-integrale-tres-chers-escrocs-7760989655


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Mon souvenir des JO : «Le 110 mètres haies de Guy Drut à Montréal»

Libération : Michel Embareck vidéo 3 août 2012
http://www.liberation.fr/sports/2012/08/03/mon-souvenir-des-jo-le-110-metres-haies-de-guy-drut-a-montreal_837274


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Le JJDA : Michel Embareck, l'invité du 26/01/2012





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Laurence Pierre parle de Rock en Vrac sur France Inter :

Ecouter : France Inter


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Sa signature parle à tous ceux qui, dans les années 70 et 80, avaient fait du magazine de rock “Best“ leur lecture de chevet. Michel Embareck a bu des pintes avec les Clash,...

Lire : Télérama


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Addict, le mag des Virgin et autres espaces culturels

Avec la crise que traverse la presse musicale, de nombreuses plumes de nos canards d’ados - je ne parle pas ici de la presse d’adultes que les pré-pubères que nous étions dévoraient, mais bien des ovnis de l’info rock tels que Rock’&’folk ou Best - nous gratifient de leurs souvenirs à travers des bouquins de nécessité publique.

Lire : Addict



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Livre d'Histoires : Rock en vrac, de Michel Embareck

Particulièrement prolixe cette année, Michel Embareck est déjà de retour, après Cachemire express et  À retardement, avec son Rock en vrac, rencontres avec des caïds du rock et du roman noir. Vrais gros caïds, comme Strummer, Angus Young, James Lee Burke, James Crumley ou Bo Diddley, ou caïds de pacotille comme Johnny Rotten qui prend un sévère coup de latte au détour d’une phrase et d’une légende de photo.

Lire la suite :
http://encoredunoir.over-blog.com/article-livre-d-histoires-rock-en-vrac-de-michel-embareck-87993427.html


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PLUG IN : ROCK EN VRAC
Émission : Plug In 
Ecouter
 :http://www.radiogrenouille.com/programmes/actualites/plug-in-rock-en-vrac/

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Rock en vrac, rencontres avec des caïds du rock et du roman noir

Dans la grande galaxie temporelle et spatiale du rock, finalement, le livre a cette vertu de pouvoir être présent là où nous aurions souhaité l’être. Si l’on prend l’exemple des Stones/Beatles :  lors des enregistrements des standards des Fab Four par exemple (En studio avec les Beatles de Geoff Emerick aux éditions Le Mot et le Reste où l’on traîne dans les studios d’Abbey Road le long des 476 pages de ce pavé merveilleusement documenté), lors de la rencontre de deux types branchés Blues (Rolling Stones : une biographie de François Bon).

Lire la suite
:
http://cafecastor.org/index.php?option=com_content&view=article&id=110:rock-en-vrac-rencontres-avec-des-caids-du-rock-et-du-roman-noir&catid=35:chroniques-livre&Itemid=92

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Forum des lecteurs "Rugby" avec Pierre Villepreux (Intercalé, Chiflet), Michel Embareck (A retardement, Pascal Galodé Editeur), François Duboisset (Le rugby pour les nuls, Gründ), et Gérard Cholley (Gérard Cholley, pilier de légende, Privat).http://www.correzetelevision.fr/videos/fdl-2011-villepreux-embareck-duboisset-cholley_1141.html


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MICHEL EMBARECK PASSE SUR LE GRILL : 
http://boucherie-ovalie.org/2011/10/28/michel-embareck-passe-sur-le-grill/


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Le JJDA : Michel Embareck, l'invité du 16/06/11






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Réédition en numérique de
"Sur la ligne blanche"
et bientôt 
"Une rue à ma fenêtre".

http://bibliosurf.epagine.fr/detail.php?ean=9782814504455

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Depuis la Coupe du monde de rugby en France en 2007, Michel Embareck intervient comme écrivain dans le quotidien Libération à l'occasion des matchs internationaux de rugby dans une chronique intitulée "A retardement".

Tous les articles de Michel Embareck sur Libération
(Cliquer)


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A Lire ....
Une nouvelle parue ds le N° Hors série de Rolling Stone (avril 2009)

BOB DYLAN EN ROUE LIBRE
(Cliquer)


INCOGNITO À PARIS POUR FILER LE PARFAIT AMOUR AVEC UNE VIOLONISTE,
DYLAN LOUE UN HÔTEL ENTIER. UN ÉCRIVAIN SE SOUVIENT. À SA FAÇON.




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Sollicité par Clément Pieyre, conservateur à la Bibliothèque Nationale de France, Michel Embareck a accepté de donner à la B.N.F les manuscrits originaux ( raturés, corrigés, découpés, recollés !) de ses trois premiers romans ainsi que la première version du "Futon de Malte". Figurent également dans ce don des ébauches de textes jamais publiés.

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